Administration
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Khalifa Sall
2009-2014 |
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Démographie
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Dakarois
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5 846 hab./km2
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Géographie
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27 m (min. : 0 m)
(max. : 104 m)
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55 000 ha = 550 km2
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Localisation
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Géolocalisation
sur la carte : Sénégal (relief)
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Avec plus de 4 000 000 Habitants,
l'agglomération de Dakar (Départements
de Dakar, Guediawaye,
Pikine et ville
de Rufisque)
est aujourd'hui la capitale de la République du Sénégal et de la région de Dakar qui en comptait 3 215 255 habitants
en 2011 (estimation 2011). C'est une des quatre
communes historiques du Sénégal, l'ancienne capitale de l'Afrique-Occidentale française (AOF),
Sa situation à l'extrémité occidentale de l'Afrique, sur
l'étroite presqu'île du Cap-Vert, a favorisé
l'installation des premiers colons, puis le commerce avec le Nouveau
Monde, et lui confère une position privilégiée à l'intersection des
cultures africaines et européennes. Organisatrice du premier Festival mondial des Arts nègres
voulu par le président Léopold Sédar Senghor en 1966, la ville est le
siège de l'Institut fondamental d'Afrique
noire et de la Banque centrale des
États de l'Afrique de l'Ouest.
Aujourd'hui le Dak'Art (la Biennale
d'art contemporain) contribue à son rayonnement international. Aux
quartiers populaires et aux infrastructures héritées de l'époque coloniale – le
port, la gare,
le palais présidentiel ou la cathédrale du Souvenir africain, ainsi que le
remarquable patrimoine de l'île
de Gorée toute proche – se sont ajoutés des édifices plus modernes tels que
l'Université Cheikh Anta Diop, la Grande Mosquée, la Porte du Troisième millénaire et le Monument de la Renaissance
africaine.
N'occupant que 0,28 % du
territoire national, la région de Dakar regroupe sur 550 Km², 25 % de la
population et concentre 80 % des activités économiques du pays2. La ville
elle-même vient[Quand ?] de dépasser le million d'habitants
et son engorgement croissant constitue un défi majeur pour les transports, le
développement et l'environnement, à tel point que la fondation d'une nouvelle
capitale administrative est à l'étude depuis 20103.
- 1 Toponymie
- 2 Histoire
- 3 Géographie
- 4 Économie
- 5 Culture
- 6 Éducation
- 7 Tourisme
- 8 Sport
- 9 Loisirs
- 10 Villes jumelées
- 11 Personnalités nées à Dakar
- 12 Notes et références
- 13 Voir aussi
Le nom de Dakar apparaît pour la
première fois sur une carte en 1750 lorsque le botaniste français Michel
Adanson effectue un croquis du Cap-Vert4.
Dakar pourrait être la version
francisée de ndakarou, l'appellation locale, dont l'étymologie reste
incertaine, peut-être dérivée de l'expression wolof
deuk raw signifiant « qui s'y installe sera en paix »5 ou encore de dekk-raw,
une association de dekk (pays) et raw (s'échapper)6. Selon la
même source, il pourrait aussi s'agir du terme wolof dakhar, qui désigne
le tamarinier,
un arbre très présent sur la côte à l'arrivée des Lébous au XVIe siècle.
La localité étant évoquée dans
certains documents7
sous le nom de "d'Accard", on a également pu y voir la référence à un
négociant ou marin français peu connu de la fin du XVIIe siècle,
nommé Accar ou d'Accard.
Articles connexes : Histoire du Sénégal et Île
de Gorée.
L’histoire de la ville8 appartient à
un passé relativement récent et les bâtiments les plus anciens ne datent guère
que des années 1860.Dakar disons la presqu’île du cap vert a
toujours été administré par un gouvernement de la république leboue depuis
1793.d'ailleurs quand Protêt débarque à Dakar,il trouve sur place les leboues
avec qui ils ont signés des accords.La république leboue qui existe toujours a
fait face aux colons avec courage et détermination pendant des
années,d'ailleurs Matar Diop Grand Serigne de Dakar de 1815 a 1830 a refusé
plusieurs fois des ordres venant du gouverneur de Gorée
Pourtant les grattoirs, poinçons,
haches, colliers de coquillages et autres vestiges découverts sur la côte
occidentale de la presqu’île du Cap-Vert (pointe des Almadies, Ouakam) ou bien à
l’est (Hann,
Bel-Air) attestent d’une présence humaine sporadique sur la façade
atlantique dès le Paléolithique, puis d’un peuplement de l’ensemble de la
péninsule au Néolithique.
Dakar en 1850
Dakar en 1888
La nouvelle cité ne se développe pas
sans mal. En 1869
une épidémie de choléra fait des ravages et Pinet-Laprade y succombe lui-même
le 17 août. En 1872 un 'statut communal' (dit des 'quatre
communes') est accordé à la population, ce qui donne une citoyenneté. Alors
que Dakar devient centre d’arrondissement à la place de Gorée en 1875, des résistances
subsistent, comme en témoignent ces observations du colonel
Canard : « Les propriétaires de terrains où l’on pourrait
bâtir habitent tous à Gorée et ne paraissent pas disposés à faire construire
des maisons à Dakar » (1876) ; « Dakar est toujours très
calme, il est même triste. Peu de maisons, peu d’habitants, peu de commerces et
pas d’industrie » (1878)13 . La raison
de cette présence faible des notables goréens à Dakar est que la ville de Rufisque sur la
petite côte connaissait un développement économique important grâce à
l'arachide; ces familles bourgeoises mulâtres et nègres préféraient donc
s'installer majoritairement dans cette ville. Ce n'est que lorsque la ville de
Dakar eut un quai moderne et que le Warf de Rufisque devint
obsolète qu'ils s'installèrent massivement à Dakar. Un nouveau plan cadastral
est élaboré en 1876
et deux ans plus tard Dakar compte environ 1 600 habitants. Le 17 juin 1887
Dakar devient une commune distincte. Elle ne dépend plus de Gorée et Jean
Alexandre devient son premier maire le 9 décembre 1887. De gros travaux
d’aménagement et d’assainissement sont entrepris. La population de Dakar
atteint 8 737 habitants, alors que Gorée n’en compte que 2 100.
En parallèle, notamment avec la
construction de la gare et de la ligne de chemin de
fer, la ville rivalise aussi avec Saint-Louis. Elle l’emporte pourtant en
devenant en 1902 la
capitale de l’AOF (Afrique-Occidentale française). Son
premier gouverneur général, Ernest Roume, lance de gros travaux d’urbanisme, parmi
lesquels figurent le Palais du gouverneur, l’actuel Palais présidentiel, ainsi que le
marché Kermel.
De 18 500 habitants en 1904 Dakar passe à 25
000 personnes en 1909
et devient le premier port du Sénégal. La reconstruction de la gare ferroviaire
est entreprise et l’Hôtel de ville est édifié en 1918.
Le dépôt du chemin de fer vers 1910
Blaise
Diagne qui a obtenu la citoyenneté pleine de tous les habitants des quatre
communes en 1916, est élu maire de Dakar en 1920 et le restera
jusqu’à sa mort en 1934.
En 1921 la capitale
compte 32 440 habitants dont 1661 Européens, alors que l’île se dépeuple
progressivement pour se réduire à 700 habitants en 1926. Gorée est
finalement rattachée à Dakar en 1929. Pendant cette période on observe une vague d’immigration libanaise; cette
immigration libanaise a en réalité commencé dès 1890 à Saint Louis. Dans la
capitale ces nouveaux venus s’intègrent le plus souvent dans le petit et moyen
commerce. La cathédrale du Souvenir africain est inaugurée
le 31 mars 1929 en présence de nombreuses personnalités dont Blaise Diagne. Une
des cloches de la Cathédrale est offerte par Armand-Pierre Angrand et sa famille.
Pendant la Seconde Guerre mondiale le contrôle de
l'AOF constitue un enjeu non négligeable. Une tentative de débarquement des Alliés (Opération Menace
) échoue le 25 septembre 1940, au bout d'une
lutte fratricide connue sous le nom de bataille
de Dakar.
Article détaillé : Bataille
de Dakar.
En 1947 le président Vincent
Auriol est le premier chef d’État français à se rendre en visite officielle
en Afrique
noire14.
À ce moment-là Dakar compte environ 135 000 habitants. L'essor démographique
engendre une pénurie de logements, d'emplois et de matières premières. Le 26 août 1958 le général de Gaulle se rend à son tour à Dakar où
il est accueilli fraîchement par des manifestants réclamant l’indépendance du
pays15,
qui se concrétisera deux ans plus tard. Dakar devient d'abord la capitale de
l'éphémère Fédération du Mali, puis celle de la République
du Sénégal le 4 avril 1960.
Dans la foulée de la décolonisation,
la Grande Mosquée de Dakar est édifiée en 1964.
En juin 1978 le siège de la Banque centrale des
États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) est transféré de Paris à Dakar16.
Plusieurs réformes portant sur la
décentralisation et la déconcentration marquent des étapes importantes dans
l'évolution de la commune, d’abord en 1972, puis en 1983 et surtout en 1996 lorsque la commune
de Dakar est découpée en 19 communes d'arrondissement.
Le 3 avril 2010, le Monument de la Renaissance
africaine est inaugurée pour le cinquantenaire de l'indépendance
sénégalaise. Il s'agit de la plus grande statue au monde.
Elle est haute de 52 mètres et a été construite par des Nord-Coréens.
Peu avant son inauguration, des centaines de personnes ont manifesté dans les
rues de Dakar pour demander la démission de Abdoulaye
Wade, le président du Sénégal, car cette
statue a coûté entre 9 milliards17 et 15
milliards de francs
CFA18
(15 à 23 millions d'euros)
alors que le pays connaît une crise économique et que la moitié de la
population vit sous le seuil de pauvreté19.
Article détaillé : Géographie du Sénégal.
Inondations en août 2005
Dakar se situe sur un ancien volcan
– aujourd'hui surmonté par le phare des Mamelles – qui aura donné, après une
longue érosion, le promontoire rocheux de la presqu'île du Cap-Vert, l'île de Gorée au sud,
les îles de la Madeleine à l'ouest et
l'île de Ngor au nord. Du Plateau administratif aux faubourgs
tentaculaires de Pikine
et Guediawaye,
le Grand Dakar s'étend sur la quasi-totalité de la presqu'île du Cap-Vert.
Dans une zone tropicale subdésertique,
Dakar bénéficie d'un microclimat de type côtier, influencé par les alizés maritimes
et la mousson20. La saison
chaude et humide s'étend de juin à octobre avec des températures avoisinant
27 °C et un pic de précipitations en août (250 mm). Des inondations exceptionnelles
se sont produites en août 2005. Pendant la saison sèche et un peu plus fraîche
qui commence en novembre et dure jusqu'en mai, il ne pleut pratiquement pas
(environ 1 mm par mois)21.
Mois
|
Janv.
|
Fév.
|
Mars
|
Avr.
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
Année
|
Température mensuelle moyenne minimale (°C)
|
18
|
18
|
18
|
19
|
21
|
24
|
25
|
26
|
25
|
25
|
23
|
21
|
2010
|
Température mensuelle moyenne maximale (°C)
|
25
|
25
|
25
|
25
|
26
|
28
|
30
|
30
|
31
|
31
|
30
|
27
|
nc
|
Précipitations
(hauteur moyenne en mm) |
1.7 mm
|
0.8 mm
|
0 mm
|
0 mm
|
0.1 mm
|
7.9 mm
|
35.3 mm
|
117.1 mm
|
86.9 mm
|
18.7 mm
|
0.2 mm
|
3.4 mm
|
2010
|
Source: [12]
|
Article détaillé : Démographie du Sénégal.
Un habitat dense
Dakar est l'une des plus grandes
villes d'Afrique, sa croissance démographique est importante et son nombre
d'habitants s'élève rapidement. D'une population de 400 000 habitants dans
les années 70, l'exode rural l'a fait plus que quadrupler en 20 ans.
Lors du recensement de 2002 la population des
19 communes d'arrondissement s'élevait à 955 897 personnes, pour 143 165
ménages et 77 960 concessions.
Fin 2007, selon les
prévisions officielles, le nombre d'habitants serait de 1 075 582
habitants. Ils pourraient être 3 495 00022 en 2015. Avec
3 215 255 personnes1,
la région se classe parmi les 50 premières villes les plus peuplés d'Afrique.
Articles détaillés : Communes d'arrondissement du
Sénégal et Subdivisions du Sénégal.
Hôtel de ville (phot. François-Edmond Fortier, vers 1920)
Les 19 Communes d'arrondissement de Dakar
Dakar est le chef-lieu du département de Dakar et la capitale de la région
de Dakar.
De plus en plus peuplée, la ville a
été découpée en 19 communes d'arrondissement en 1996 qui sont :
- Biscuiterie
- Cambérène
- Dieuppeul-Derklé
- Fann-Point E-Amitié
- Gueule Tapée-Fass-Colobane
- Gorée
- Grand Yoff
- Grand Dakar
- Hann Bel-Air
- HLM
- Médina
- Mermoz-Sacré-Cœur
- Ngor
- Ouakam
- Parcelles Assainies
- Patte d'Oie
- Dakar-Plateau
- Sicap-Liberté
- Yoff
La plus étendue est Yoff, au nord,
mais c'est à Dakar-Plateau, dans la pointe sud, que se concentrent l'activité
économique et la plupart des institutions. Les plus touristiques sont Ngor sur
la pointe des Almadies à l'ouest et surtout Gorée à l'est.
Dakar est aussi le siège de l'archidiocèse de Dakar. Son archevêque est le cardinal Théodore-Adrien Sarr.
Article détaillé : Économie du Sénégal.
Le secteur industriel23,
traditionnellement orienté vers les industries alimentaires, chimiques ou
textiles, le secteur du bois et de l’ameublement ainsi que le raffinage,
rencontre aujourd’hui des difficultés. Comme ailleurs, l’industrie textile
souffre des importations chinoises. Les Industries chimiques du Sénégal
(ICS) traversent une grave crise depuis trois ans. L'industrie des matériaux de
construction est présent dans la ville avec l'usine de ciment et de granulats
du groupe français Vicat.
La Chambre de Commerce
En même temps que l'urbanisation, le
secteur tertiaire s’est développé et c’est dans la capitale, tout
particulièrement à Dakar-Plateau, que se trouvent les sièges sociaux des
grosses sociétés (Air Sénégal International, Grands moulins de Dakar) et des grandes
banques, telles que la Société générale de banques au
Sénégal, la Compagnie bancaire de
l'Afrique occidentale, la Banque
internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal ou la Banque de l’habitat du Sénégal. La
haute fonction publique y est également concentrée. Les télécommunications ont
le vent en poupe et la société Orange, qui a repris la Sonatel, est
omniprésente dans la ville.
Le tourisme, notamment le tourisme
d’affaires, prend de l’importance, stimulé par des événements de portée
internationale tels que le Rallye Dakar ou la Biennale
d’Art contemporain. La notoriété de Gorée fait de la capitale un passage
obligé.
Présent dans tout le pays, le secteur informel est particulièrement
actif à Dakar, notamment dans le commerce, les transports et la construction.
L'économie numérique n'est pas en
reste et commence à trouver son modèle entre secteur formel (surtout constitué
par les opérateurs télécoms et beaucoup de TPE) et informel (une myriade de
prestataires de services et auto-entrepreneurs). En effet, depuis 2010, la
ville monde Dakar voit de nouvelles initiatives innovantes se lancer comme le
premier espace de coworking d'Afrique de l'Ouest et action tank Jokkolabs qui depuis s'étends en France (à
Nanterre), au Mali (Bamako), au Burkina Faso (Ouagadougou)... et relié à plus
de 200 espaces dans le monde. Créant ainsi une nouvelle dynamique pour les
entrepreneurs de l'économie créative et permettant aux talents qui s'exprime
souvent dans le secteur informel de se mettre en réseau et s'internationaliser
différemment. Dakar s'inscrit donc dans la vague de l'innovation
et du changement
qui traverse le monde, un futur en émergence dans lequel la parole de l'Afrique
est présente.
En résumé, Dakar est une ville qui
participe pleinement au concert des nations, pour citer le président Senghor,
notamment économique au regard de son rôle de plateforme pour les échanges avec
la région Afrique de l'Ouest.
Article détaillé : Transport au Sénégal.
Proue verdoyante du continent, la
presqu’île ne pouvait qu’attirer l’attention des premiers navigateurs et les
colons ont su d’emblée tirer profit de cette position stratégique pour
développer les échanges commerciaux, y compris dans le cadre de la traite atlantique. Le climat favorable ainsi
qu’une rade en eau profonde des plus sûres constituaient autant d’atouts supplémentaires,
que l’administration coloniale a cultivés en construisant notamment un port et
une gare. Le chemin de fer naissant reliait Dakar à sa rivale Saint-Louis et
ouvrait une voie de pénétration vers l’intérieur du pays.
Transports en commun
Grand port et nœud ferroviaire,
Dakar trouve aussi sa place dans l’histoire de l’aviation. La première liaison aéropostale
Toulouse-Dakar
avait été établie en 1925.
Le 21 janvier 1976 le premier vol
supersonique commercial du Concorde, l'avion d'Air France,
inaugurera la ligne Paris-Dakar-Rio
de Janeiro pendant que celui de British
Airways ouvrira la ligne Londres-Bahreïn.
Des travaux, partout
L'image de la ville est
indissociable de ses taxis jaunes et noirs et de ses « cars rapides »
hauts en couleurs et parés d'inscriptions (Alhamdulillah le plus
souvent), auxquels s'ajoutent aujourd'hui des minibus blancs privés. Mais les
embouteillages sont fréquents, notamment à l'entrée de l'agglomération, et les
chantiers de construction et de travaux publics omniprésents.
Des améliorations ont été percues
avec l'ouverture de la nouvelle autoroute à péage vers Diamniadio
et la construction de l'aéroport international Blaise
Diagne.
Article détaillé : Culture du Sénégal.
Le Festival mondial des Arts nègres,
organisé dans la capitale à l'initiative de Léopold Sédar Senghor en 1966 et relancé en 2010, se voulait un
événement sans précédent dans l'histoire culturelle, une affirmation solennelle
et festive de la négritude.
Rattaché à l'Institut fondamental d'Afrique
noire, le Musée Théodore Monod d'Art africain
se consacre aujourd'hui aux arts et traditions de l'Afrique de l'Ouest,
présentant en permanence environ 300 des 9 000 pièces qui constituent ses
collections, tandis que des expositions temporaires mettent l'accent sur des
thématiques particulières.
Grâce à l'inscription de l'île de
Gorée sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1978, Dakar est membre
de l'Organisation des villes
du patrimoine mondial, créée en 1993.
Créativité à l'Institut français Léopold Sédar
Senghor
Haut-lieu d'échanges et de
créativité, l'Institut français Léopold Sédar
Senghor assure à la fois la diffusion de la culture française et la promotion de la culture du Sénégal. C'est l'un des derniers
endroits où l'on peut voir des films après la fermeture des salles les unes
après les autres.
Créé en 1999, le Festival international du
film de quartier tente de redynamiser le Septième Art. C'est une vitrine
pour les jeunes réalisateurs et le premier marché pour le cinéma, la télévision
et le multimédia.
À côté de la scène classique du Théâtre national Daniel Sorano,
inauguré en 1965
mais confronté à des difficultés budgétaires, le Festival international de
toutes les danses Kaay Fecc, lancé en 2001, offre un nouvel
espace à l'expression chorégraphique.
De renommée internationale, la Biennale
d'art africain contemporain (Dak'Art) s'expose dans différents quartiers de
la capitale depuis 1990.
Le Thiossane, la discothèque de Youssou
Ndour, et Metissacana, le cybercafé de la styliste Oumou Sy,
sont d'autres lieux qui comptent dans la vie culturelle dakaroise.
Article détaillé : Éducation au Sénégal.
En 2000 le Forum mondial sur l'éducation
a été organisé à Dakar, sous l'égide de l'UNESCO.
Comme d'autres, le secteur de
l'éducation doit faire face à l'explosion démographique de la capitale, une
croissance qui, pour les plus favorisés, fait parfois la part belle à
l'enseignement privé.
Aire de jeux au Cours Sainte-Marie de Hann
Dakar abrite une quinzaine
d’établissements d’enseignement secondaire. Les lycées publics sont le lycée
Blaise-Diagne, le lycée Lamine-Guèye (anciennement Van Vollenhoven), le lycée
John-Fitzgerald-Kennedy destiné aux jeunes filles mais ce n'est pas la seule
école destinée aux jeunes filles, le lycée des Parcelles Assainies, le récent
lycée Moderne de Dakar (LMD), le lycée Thierno-Seydou-Nourou-Tall (connu
auparavant sous le nom de lycée d’application), le lycée Galandou-Diouf,le
Lycée Banque Islamique , le lycée Seydina Limamou Laye ainsi que le lycée
Maurice-Delafosse qui prépare également aux carrières industrielles ou
commerciales. Il y a des écoles billingues et anglophones comme : W.A.C.A.
(West African College of the Atlantic), S.A.B.S.(Senegalese American Bilingual
School), E.A.B. (Ecole Actuelle Bilingue). Il faut y ajouter le lycée français Jean-Mermoz à Ouakam, qui reçoit
la plupart des enfants d'expatriés, et plusieurs écoles catholiques privées
telles que le très cosmopolite Cours Sainte-Marie de Hann,l'institution
notre dame de dakar, le collège du Sacré-Cœur ou l’école Sainte-Jeanne-d’Arc.
Nombre de ces établissements comportent aussi des classes primaires.
Bibliothèque de l'Université Cheikh Anta Diop
Malgré le renom de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis et les efforts de
décentralisation, une grande partie de l'enseignement supérieur sénégalais
reste concentrée dans la capitale. Outre l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) qui
accueille tant bien que mal près de 60 000 étudiants24, on peut
citer l'École nationale
d'administration, l'École nationale d'économie
appliquée, l'École
inter-États des sciences et médecine vétérinaires, l'École
normale supérieure d'enseignement technique et professionnel mais aussi
nombre d'établissements privés, choisis par les familles inquiètes de
l'engorgement croissant de l'Université.
Le Centre africain d'études supérieures en gestion (Cesag), une grande école publique, a mis sur pied un MBA avec les universités de Paris I et de Paris Dauphine25.
Le Centre africain d'études supérieures en gestion (Cesag), une grande école publique, a mis sur pied un MBA avec les universités de Paris I et de Paris Dauphine25.
Article détaillé : Tourisme au Sénégal.
La nouvelle mosquée et la Porte du Troisième millénaire
Point d'entrée au Sénégal
pratiquement incontournable, Dakar reçoit souvent la première tout voyageur se
rendant à Saint-Louis, dans les parcs nationaux ou en Casamance. C'est aussi le
port d'embarquement pour l'île
de Gorée, la destination touristique par excellence.
Si les embarras de la circulation et
la modeste qualité de l'air n'y invitent pas aux séjours prolongés, bien des
visiteurs mettent cependant leur escale à profit pour découvrir les vestiges
architecturaux de l'AOF comme le Palais présidentiel et la Chambre
de Commerce, plus récentes telle la Cathédrale du Souvenir
africain, ou des créations plus contemporaines encore, à la manière de la Porte du Troisième millénaire
dominant la corniche et du Monument de la Renaissance
africaine.
Centre économique et ville de
congrès, Dakar bénéficie également d'un tourisme d'affaires significatif. Le centre
commercial Sea Plaza sur la Corniche est le plus grand de la sous-région
ouest-africaine et comporte plusieurs grandes enseignes internationales.
Soirée à Dakar
Article détaillé : Sport au Sénégal.
Dakar réunit les grandes
manifestations sportives et les principales infrastructures du pays, surtout
celles dédiées aux sports nationaux que sont le football et la lutte sénégalaise – par exemple le stade Léopold Sédar Senghor ou le stade
Demba Diop.
Même s'il est désormais très
contesté, le Rallye Dakar a fait connaître la ville aux équipages
et aux téléspectateurs du monde entier.
Les Dakarois eux-mêmes ne sont pas
en reste : il n'est pas rare de les voir courir ou jouer au ballon sur les
plages.
La musique, la danse, la lutte
traditionnelle font partie du paysage dakarois. La péninsule du Cap Vert est
également un spot de surf réputé, exposé à la fois aux houles du nord et du sud
de l'Océan Atlantique: il s'agit notamment de la première destination du film The Endless Summer (1966). On note aussi la
présence d'un centre commercial d'envergure (le Sea Plaza) qui fut livré
en 2010 possédant un Spa,
une salle de jeux et un bowling, ceci étant inédit dans la capitale sénégalaise.
- Jérusalem-Est
- Bakou (Azerbaïdjan)
- Bamako (Mali) depuis 1974
- Banjul (Gambie)
- Bissau (Guinée-Bissau)
- Brazzaville (République du Congo)
- Casablanca (Maroc)
- Douala (Cameroun)
- Kinshasa (République démocratique du Congo)
- Marseille (France) depuis 1968
- Milan (Italie)
- Oran (Algérie)
- Niamey (Niger)
- Praia (Cap-Vert)
- Sfax (Tunisie) depuis 1965
- Taipei (République de Chine (Taïwan))
- Washington (États-Unis)
Véritable « bouillon de culture », la capitale
sénégalaise a vu naître bon nombre de personnalités de premier plan26, qui se
sont illustrées le plus souvent dans le domaine des arts ou du sport.
- Pourtant la plupart des grandes figures de la politique sénégalaise ne sont pas nées à Dakar, avec quelques exceptions cependant, telles que Awa Marie Coll Seck (1951-), Modou Dia (1950-), Pape Diop (1954-) – député-maire de la capitale –, Abdou Fall (1952-), Habib Thiam (1933-) ou l’ancien Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré (1951-). Deux personnalités de la vie politique française ont également vu le jour à Dakar : Ségolène Royal (Ouakam, 1953-) et Ramatoulaye Yade (1976-).
- Dakar est la ville natale de gens de lettres, comme l'écrivain Boubacar Boris Diop (1946-), l'historien Philippe Loiseleur des Longchamps Deville (1923-2003) ou le journaliste Jean-Marie Colombani (1948-).
- Le monde de la musique doit beaucoup à la capitale d'où sont originaires notamment Baaba Maal,Didier Awadi (1969-), Wasis Diop (1950-), Alioune Kassé, Ismaël Lô (1956), Doudou N'diaye Rose (1928-), Youssou N'Dour (1959-), Omar Pène (1956-), Ali Boulo Santo (1974-), Thione Seck (1955-) Mc Solaar (1969-), Cathy Guetta (1967-), Drixxé (Mixtape "En Apnée" sortie en 2012 sur www.drixxé.com) (1991 -)
- Parmi les grands noms des arts plastiques, le sculpteur Ousmane Sow (1935-) et le peintre Soly Cissé (1969-) sont d'authentiques Dakarois.
- Quant au cinéma, les réalisateurs Moussa Sène Absa (1958-), Ben Diogaye Bèye (1947-), Ababacar Samb Makharam (1934-1987), Djibril Diop Mambéty (1945-1998), Samba Félix Ndiaye (1945-2010), Moussa Touré (1958-), Mahama Johnson Traoré (1942-) et Mansour Sora Wade (1952-) sont également natifs de Dakar.
- La popularité du football dans le pays, notamment en milieu urbain, est attestée par le nombre élevé de joueurs nés à Dakar, tels que Issa Ba (1981-), Saar Boubacar (1951-), Henri Camara (1977-), Papiss Cissé (1985-), Babacar M'Baye Gueye (1986-) Ferdinand Coly (1973-), Omar Daf (1977-), Abdoulaye Diagne-Faye (1978-), Pape Diakhaté (1984-), Mamadou Diallo (1971-), Lamine Diatta (1975-), Oumar Dieng (1972-), Papa Bouba Diop (1978-), El-Hadji Diouf (1981-), Patrice Évra (1981-), Amdy Faye (1977-), Frédéric Mendy (1981-), Victor Mendy (1981-), Amadou Makhtar N'Diaye (1981-), Cheick N'Diaye (1985-), Pape Amadou N'Diaye (1977-), Alassane N'Dour (1981-), Mohamed Sarr (1983-), Pape Sarr (1977-), Badara Sène (1984-), Oumar Sène (1959-) ou Patrick Vieira (1976-).
- Divers, Edwige Tiare, Miss Pays de Savoie 2009 et gymnaste
- ↑ a et b http://www.populationdata.net/index2.php?option=palmares&rid=4&nom=grandes-villes [archive]
- ↑ (fr) « Dakar, la "fourmilière humaine" auditée », article de Moctar Dieng dans Sud Quotidien, 25 mai 2007 [1] [archive]
- ↑ (fr) « Nouvelle capitale du Sénégal : Les chantiers de l'Anoci ont-ils fait oublier ce projet de Me Wade ? », Wal Fadjri [2] [archive]
- ↑ Voir figure 5 p. 98, "28e carte des côtes maritimes du Sénégal depuis le cap vert jusqu'à l’île Gorée" dans "Cartes inédites d'Adanson sur le Sénégal" [3] [archive]
- ↑ (fr) « De l'origine de Sandaga, de l'île de Gorée et de Ouakam », Agence de presse sénégalaise, 4 octobre 2007, consultable sur Seneweb [4] [archive]
- ↑ (fr) « D'où vient le nom de Dakar ? », article de Dominique Mataillet sur Jeune Afrique.com, 24 juillet 2005[5] [archive]
- ↑ On trouve notamment cette dénomination dans le traité du 9 avril 1764 passé avec le damel du Cayor : « Je soussigné, Gouverneur pour le roi Damel de Rufisque, Binn et D'accard, et chargé de traiter toute affaire avec les Blancs au nom du roi Damel... », cité par Claude Faure dans Histoire de la presqu'île du Cap Vert et des origines de Dakar, Paris, E. Larose, 1914, p. 5
- ↑ Sauf indications contraires, la version du 21 octobre 2007 de l’histoire de Dakar s’appuie essentiellement sur deux sources, l’ouvrage de René Vanlande, Dakar !, Paris, J. Peyronnet et Cie, 1941 ( ?), 214 p. et la rubrique « Historique » du site de la commune de Dakar [6] [archive].
- ↑ (fr) René Vanlande, op. cit., p. 18
- ↑ Correspondance de Paul Boutet, secrétaire du capitaine de vaisseau Bruat, citée par René Vanlande, op. cit., p. 19
- ↑ (fr) « Célébrations nationales 2007 : Fondation de Dakar », sur le site culture.fr [7] [archive]
- ↑ Document cité par Jacques Charpy, La Fondation de Dakar (1845-1857-1869), Paris, Larose, 1958, p. 337
- ↑ (fr) Robert Gaffiot, Gorée, capitale déchue, cité par René Vanlande, op. cit., p. 24-25
- ↑ Source : TV5 [8] [archive]
- ↑ (fr) « Anniversaire du 26 août 1958 : Les porteurs de pancartes, à la mémoire de Tidiane Baïdy Ly », Le Soleil [9] [archive]
- ↑ Cf. Site de la BCEAO [10] [archive]
- ↑ « Confidences de Serigne Mamadou Bousso Lèye, ministre sénégalais de la Culture et de la Francophonie », in Jeune Afrique, no 2551, du 29 novembre au 5 décembre 2009, p. 41
- ↑ Ph. B., « "Érigé à Dakar, le monument de la Renaissance africaine divise la société sénégalaise" » [archive], sur Lemonde.fr, Le Monde, 2010. Consulté le 4 avril 2010
- ↑ http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-04-03/senegal-polemique-autour-d-une-statue-les-opposants-au-president/924/0/440914 [archive] lepoint.fr - Sénégal : Polémique et manifestation autour d'une très coûteuse statue
- ↑ Le climat de la région de Dakar [11] [archive]
- ↑ Passage traduit de l'article Wikipédia en anglais
- ↑ http://books.mongabay.com/population_estimates/full/Dakar-Senegal.html [archive]
- ↑ Paragraphe traduit de l'article Wikipédia en allemand
- ↑ (en) « At Africa's Crumbling Colleges, No Room for Students », The New York Times, 26 mai 2007
- ↑ GEO N°403 de septembre 2012 p.70
- ↑ Dans chaque catégorie, les personnalités sont citées dans l'ordre alphabétique. Les listes ne sont pas limitatives.
Sur les autres projets
Wikimedia :
- (en) Liora Bigon, A History of Urban Planning in Two West African Colonial Capitals: Residential Segregation in British Lagos and French Dakar (1850-1930), Edwin Mellen Press Ltd, 2009, 348 p. (ISBN 978-0773438569)
- (en) Richard J. Peterec, Dakar and West African Economic Development, New-York, Columbia University Press, 1967, XII-206 p. (Thèse)
- (fr) Corinne L. Benveniste, Les relations Dakar - Saint-Louis. Le rail et la route, Dakar, Université de Dakar, 1967, 119 p. (Diplôme d’Études Supérieures)
- (fr) Khonde Bonfenda, Le néo-bourgeois de Dakar, d'après Sembène Ousmane, Université de Montréal, 1991 (M.A.)
- (fr) Jacques Bouzerand, La presse écrite à Dakar, sa diffusion, son public, Université de Dakar, 1967, 189 p. (Thèse de 3e cycle)
- (fr) Alexis Campal, L’Évolution de la population de Dakar de 1955 à 1976. Mise au point, Dakar, Université de Dakar, 1981, 99 p. (Mémoire de Maîtrise)
- (fr) Jacques Charpy, La Fondation de Dakar (1845-1857-1869), Paris, Larose, 1958, 596 p.
- (fr) Jacques Dabbadie, La population française de Dakar. Étude géographique. Université de Dakar, 1968, 68 p.
- (fr) Jean Delcourt, Naissance et croissance de Dakar, Dakar, Éditions Clairafrique, 1983, 117 p.
- (fr) Alpha Diallo, La Chambre de Commerce de Dakar. 1869-1920, Université de Dakar, 1979, 145 p. (Mémoire de Maîtrise) ?
- (fr) Adama Diatta, L’évolution démographique d’un quartier de Dakar. L’exemple de Grand-Yoff (1960-1984), Dakar, Université de Dakar, 1985 (Mémoire de Maîtrise)
- (fr) Adama Baytir Diop, Domination coloniale et problèmes domaniaux et fonciers à Dakar jusqu’en 1932, Dakar, Université de Dakar : 131 p. (Mémoire de Maîtrise)
- (fr) Papa Assane Diop, Les grands Serignes de Dakar, Dakar, Université de Dakar, 1986, (Mémoire de Maîtrise)
- (fr) Ndiouma Diouf, L’histoire urbaine de la commune de Dakar de 1887 à 1924, Dakar, Université de Dakar, 1978, 87 p. (Mémoire de Maîtrise)
- (fr) Claude Faure, Histoire de la presqu'île du Cap Vert et des origines de Dakar, Paris, E. Larose, 1914
- (fr) François Geffroy, Un quartier de Dakar : "Le Plateau", Dakar, Université de Dakar, 1967, 132 p. (Diplôme d’Etudes Supérieures)
- (fr) Mbaye Guèye, La Chambre de Commerce de Dakar. 1869-1920, Université de Dakar, 1979, 139 p. (Mémoire de Maîtrise) ?
- (fr) Fabrice Hervieu-Wane, Dakar l'insoumise, Éditions Autrement, 2008, 212 p. (ISBN 2746711230)
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- (fr) Marc Vernière Volontarisme d’Etat et spontanéisme populaire dans l’urbanisation du Tiers-Monde. Formation et évolution des banlieues dakaroises. Le cas de Dagoudane Pikine, Paris, EPHE, 1973, 225 p. (Thèse de 3e cycle)
- (fr) Marc Vernière, Dakar et son double Dagoudane Pikine, Paris, Bibliothèque Nationale, 1977, 278 p. (Thèse éditée)
- (es) 942 Dakar, historia de una familia, film documentaire espagnol, 2008
- (fr) La Petite Vendeuse de soleil, moyen métrage de fiction de Djibril Diop Mambéty, 1998
- (fr) Banlieue-Dakar-banlieue, le calvaire au quotidien, court métrage documentaire, 1999
- (fr) Saudade à Dakar, film documentaire de Laurence Gavron, 2005, 52 min (la communauté des Cap-Verdiens exilés à Dakar)
- (fr) Dakar cherche de l'oxygène, film documentaire sénégalais de El Hadji Samba Sarr, 2006, 26 min
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